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FI rassemble partenaires, société civile, et représentants du Gouvernement autour du suivi des recommandations de l’EPU en RDC

Du 18 au 22 mai, FI a organisé en RDC un atelier pour ses partenaires et une table ronde regroupant divers acteurs de le société civile et du gouvernement, autour du thème de l'EPU et de la mise en oeuvre de ses recommendations.


L’Examen Périodique Universel (EPU) donne une occasion de rappeler et de tenir les États responsables de leurs obligations relatives aux droits humains et de faire des recommandations afin que des changements efficaces puissent être faits sur le terrain.  Le programme Afrique de FI  vise notamment à assurer le suivi des recommandations de l’EPU dans plusieurs pays Africains,  en informant ses partenaires de terrain et la société civile sur le mécanisme de l’EPU, en leur offrant des stratégies et outils pour l’utiliser au mieux, et en favorisant les échanges entre divers acteurs de la société (gouvernement, société civile, communautés concernées)  pour les engager dans la mise en œuvre des recommandations.

Du 18 au 22 mai, FI a entrepris ce travail d’information, de soutien, et de rassemblement d’acteurs, par le biais d’un atelier régional ayant regroupé ses partenaires du Rwanda, du Congo Brazzaville, du Burundi, du Cameroun et de la RDC, et d’une table ronde à Kinshasa en RDC.  A la suite de quatre jours d’atelier, pendant lequel une vingtaine de partenaires ont échangé leurs expériences et leurs idées sur l’utilisation de l’EPU afin d’améliorer les conditions sociales des communautés et le respect des droits humains dans le cadre de l’exploitation de ressources naturelles, FI a organisé une table ronde en collaboration avec la Commission Episcopale pour les Ressources Naturelles (CERN) du Congo. 

Cette table ronde visait à sensibiliser le plus d’acteurs possible et à susciter un dialogue autour de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU.  Elle cherchait également à éveiller l’attention sur le respect des droits humains dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles, et sur l’utilisation de l’EPU pour en faire du plaidoyer.  La table ronde a connu une cinquantaine de participants parmi lesquels des partenaires de FI, plusieurs membres des organisations de la société civile,  des représentants du gouvernement (Ministère de la justice et des droits humains, parmi d’autres), du Comité interministériel des Droits de l’Homme, du Bureau conjoint des droits de l’Homme de la MONUSCO, et des représentants de la communauté diplomatique (Belgique, Kenya, Grande Bretagne). La rencontre à été couverte par six organes de presse.

Les présentations ont abordé les thèmes du fonctionnement de l’EPU ainsi que les stratégies de l’Etat pour la dissémination et la mise en œuvre du plan d’action récemment adopté, du rôle de la MONUSCO dans le suivi et la mise en œuvre des recommandations de l’EPU, du travail des enfants et autres violations dans les mines, et de la lutte contre l’impunité.  Au cours des échanges, les panélistes ont répondu aux préoccupations des participants portant notamment sur l’implication par l’Etat de la société civile dans le suivi de l’EPU, les stratégies de l’Etat pour la mise en œuvre du plan d’action et pour la dissémination des rapports et du plan d’action. En ce qui concerne les exposés sur les violations des droits humains et le travail des enfants dans les mines, les préoccupations des participants ont porté sur des actions à mener au delà des rapports d’enquête et des dénonciations.  La rencontre s’est achevée par un communiqué final distribué aux participants et aux médias.